Dans l'entretien, ci-haut, le théologien Leonardo Boff affirme :
"Le pape sent la netteté du vent de face dans ses propres rangs, surtout venant des États-Unis Ce cardinal Burke, Leo Burke, qui maintenant - avec votre retraité Cardinal Meisner de Cologne - a déjà écrit une autre lettre [au pape]; il est le Donald Trump de l'Eglise catholique (rires). Mais, contrairement à Trump, Burke a été neutralisé au sein de la Curie. Grâce à Dieu. Ces gens croient vraiment que c'est à eux de corriger le pape. Comme si ils étaient au-dessus du pape. Quelque chose comme cela est inhabituel [sic!], voire sans précédent dans l'histoire de l'Eglise. On peut critiquer le pape, on peut avoir des discussions avec lui. Voilà ce que j'ai fait souvent. Mais, que des cardinaux accusent publiquement le pape de la propagation d'erreurs théologiques, ou même hérésies, cela est - je pense - trop. C'est un affront que le pape ne peut pas supporter. Le pape ne peut pas être jugé, qui est l'enseignement de l'Eglise."
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