Dans quel domaine, je vous prie, et pour quel sacrement les présentations diocésaines ne sont-elles pas lacunaires ? Le site du diocèse de Québec (et non de Montréal) que vous citez présente-t-il mieux la préparation à la confirmation, par exemple ? La définition de la confirmation qui y est donnée, est un vague historique où il n'est même pas question des dons du Saint-Esprit.
Les gens qui reçoivent le sacrement de confirmation dans les paroisses "ordinaires" mettent-ils en doute pour autant leur réception de ce sacrement ? Le croient-ils nul pour des raisons d'immaturité ou de je ne sais quoi ? Je ne parle pas de ceux qui mettent en doute le nouveau rite du sacrement de confirmation pour défaut de matière ou de forme, eux ont trouvé une autre solution pour ne pas avoir de doutes.
On peut reprendre chacun des sacrements et faire le même constat.
En ce qui touche les unions matrimoniales ou concubines, nous sommes à l'ère du "jetable", comme l'explique de façon très juste Léopardi. Assouplir encore plus les démarches pour les déclarations en nullité du mariage catholique risque d'aggraver les fausses conceptions du mariage et de le fragiliser davantage.
Bien sûr, les fiancés ont le droit de savoir à quoi ils s'engagent, mais je ne compte pas sur les préparateurs diocésains pour le leur dire. Ils sont mieux de s'informer par eux-mêmes ou d'aller trouver de bons prêtres en dehors des circuits officiels. Je ne fais pas confiance non plus à ceux qui présentent les demandes en nullité, que ce soient les époux qui veulent, en fait, un "divorce catholique", ou les clercs qui peuvent manquer cruellement d'objectivité à force d'assouplir les démarches.
Union de prières
Balbula
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