Lui imposer la nouvelle messe ? Les nouveaux sacrements ? Les migrants ? Il aura du mal à parvenir à ses fins. Il se trouve par ailleurs qu'il n'impose rien à la FSSP et à l'ICRSP (dont les statuts ont été confirmés définitivement il y a un an). Le pontife ne doit pourtant pas être admiratif de la passementerie de Gricigliano... Au cours de son pontificat le pape pourra difficilement vanter les mérites de la Fraternité puis la persécuter dans la foulée. A vrai dire, le passé de l'oeuvre de Mgr Lefebvre fera que les papes se méfieront de trop y toucher. Ils se sont bien fait éconduire en 1999 en tentant de mettre au pas la Fraternité Saint-Pierre. Depuis bientôt vingt ans, ils n'ont pas trop reconduit l'expérience. La force de la tradition est inéluctable et les pontifes successifs n'y peuvent rien, c'est en substance ce que dit Mgr Schneider.

Par ailleurs, la crainte du lendemain sera éternelle ici-bas. Même le pape le plus admirable ne sera pas à l'abri de vivre à la veille du pontificat le plus épouvantable. Or une régularisation vaut pour tous les temps, les pontificats les plus chaleureux comme les époques les plus rigoureuses.

Quand les ennemis de l'Eglise hurlent à la mort pour que la régularisation ne se fasse pas tandis que ceux qui ont le courage de se lever (card. Burke, Mgr Schneider) l'appellent de leurs voeux, cela devrait-il nous laisser de marbre ?

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