Ils...
Donc eux...
donc pas moi ?
donc pas "nous" ?
Même les gens qui débattent, même âprement, sont tous des frères en humanité.
Celui qui repousse, qui condamne, qui rejette un de ses frères fabrique la même réaction : il est rejetté, repoussé, condamné, donc tuable !
Qui aime, écoute, reste centré en lui, en Jésus, pour désirer toucher le coeur de ce frère fabrique le même mouvement : d'être aimé, écouté, par quelqu'un qui reste centré...
Centré n'est pas fixé, à jamais. Centré = debout, et capable d'évoluer à partir de son intérieur. Tout inventer, tout oser pour rencontrer le coeur et l'âme de ce frère.
"Ne me regarde pas ainsi, disait le gardien au père Maximilien Kolbe, je ne supporte pas que tu me regardes ainsi..." car cela me renvoie en moi, et je sens que je vais devoir changer...
Qui se plaint, râle, rouspète, dénonce, s'admire dans un rôle de victime juste, innocente... Qu'en sait-il ? S'il refuse cette place de victime des "ils" et commencent à jouer autrement à partir de son courage centré, positif, relié à un frère changera déjà les données du regard de ce frère. Ces peu à peu, avec de petits pas, des martyrs (plus vite au Ciel, et plus efficaces du Ciel), des gestes qui feront boule de neige...
Jésus a regardé tel homme, comme jamais il ne l'avait été.
C'est cela qui a convertit Pierre...
En liturgie nous ferons de grands pas quand nous ferons de même : centrés, certains de la beauté de la liturgie entière, apprenant à la connaître en tous ses détails, et ce savoir renvoyé en questions qui feront réfléchir, donnera envie d'acquérir notre stabilité, notre centrage, notre joie, indestructible.
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