en parlant de primat de la conscience, encore que je doute que l'application qu'en font ceux qui s'y réfèrent aujourd'hui dans cette affaire, soit fidèle à la volonté de saint Thomas d'Aquin. Mais passons.
En revanche, ce qui me gêne très profondément, c'est cette exaltation de la conscience individuelle qui jugerait seule et de manière juste selon le représentations qu'elle se ferait du bien et du mal ("Chacun à sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon l’idée qu’il s’en fait" Pape François)
Ce faisant, cela revient à relativiser les notions précitées et à les affranchir d'une définition objective.
Disparaissent ainsi l'économie sacramentelle, le Magistère, la discipline, la doctrine de l'Eglise, le péché, la grâce au profit du seul jugement de la conscience individuelle au nom d'un primat faussé de la miséricorde.
Je ne dis pas que cela est nécessairement voulu pas l'auteur de l'encyclique tant décriée, mais j'affirme que les différentes applications et lectures qui en sont faites, et même le seul fait que ces différentes lectures et applications puissent être envisagées (voire encouragées, cf. propos liminaire de l'encyclique)et que le Saint-Père refuse de répondre aux interrogations légitimes des cardinaux, des évêques, des prêtres et des fidèles, suffisent à susciter craintes et inquiétudes y compris des plus hauts dignitaires de notre sainte mère l'Eglise.
C'est un scandale pour les âmes que les pasteurs, qui devraient avoir comme souci premier le bien de leurs fidèles et leur salut, se livrent à de telles mascarades.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !