Avoir "vulgarisé" la communion n'est-il pas la vraie cause des remous autour d'Amoris Laetitia ?

Pas su faire un titre plus court et parlant à la fois. Veuillez m'excuser, sieur XA.



Ma question, multiple : si, si, si et si... est-ce qu'on verrait ce désordre diviseur ?

1 Si les gens n'avaient pas pris, l'automatisme messe = communion,
tous en bel ordre, vidant les rangs comme des soldats ou des gymnastes en bonnes lignes, est-ce que toutes ces questions d'accès, j'ai droit, j'ai pas droit se poseraient à la foule des fidèles ?

2 Si trop de prêtres (et de leurs évèques) n'avaient pas déboulonné le sacré de l'hostie,
en faisant de grandes galettes jeunes, ou des bols de riz, ou des petits biscuits dorés, * qui parlaient sans paroles d'un caractère très ordinaire de manger ensemble, aurait-on oublié le mystère du sacré qui se montrait là ?

3 Si tous les prêtres avaient continué à génuflecter, à clocher, à faire grand silence qu moment du miracle de la consécration si divinement amenée, et avaient rappelé les conditions de pureté nécessaire,
et s'ils n'avaient pas eu l'air de se débarrasser d'une corvée en rameutant une équipe de distributeurs sans plateaux, sans aubes, pour mettre vite fait un morceau dans la main des foules vite circulantes ?

4 Evidemment si on avait gardé la distance et le tremblement amoureux entre l'âme et Dieu, si les prêtres y avaient cru
ils auraient su prêcher et reprêcher que l'acte est très délicat, ils auraient su dire que communier c'est demander à Dieu de nous manger, c'est que notre corps va devenir quelque chose fait de ce pain sacré


On peut remonter plus haut :
Si les prêtres avaient appris à adorer, en silence, à prier, en joie avec le Seigneur, si leurs professeurs de séminaire depuis 1900 ne s'étaient pas gargarisés et contentés de philo et de morale, ... S'ils avaient compris ce qu'est la conversion, le retournement d'une âme vers son DIeu...,
"on n'en s'rait pas là !"

Et les gens hors des clous ne réclameraient pas leur bout de gras...
Combien ne comprennent rien ? Même des prêtres à ce qu'est la conversion, le retournement d'une âme vers Dieu, parce que eux-mêmes sont en majorité encore matérialistement, sociologiquement bloqués.

Combien de gens vont communier aux enterrements (quand il y a messe) tous pour montrer leur sympathie aux éplorés, sans trop savoir s'ils vont arroser d'eau bénite, serrer la pince en condoléances ou faire autre chose, tous en rangs ?




N'est-ce pas une raison, la grande raison, de la pagaille actuelle ?
Dont l'impréparation au sacrement que les époux se donnent n'est pas la moindre des boulettes !

Remettre les gestes en place.
Parler des âmes et de leur droiture.
N'est-ce pas primordial, n'est-ce pas ce qui est tenté dans les lignes et entre les lunes dans les recommandations aux époux mal ou pas mariés ?



Le reste est ras de terre.
De la mélasse pastorale, du travail de confesseur.

Non ?



Glycéra


* sans doutes les plus jeunes, vous n'avez pas vu cela se répandre, envahir les églises dès '70.

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