Pèlerinage à Notre Dame de Bon Encontre
Consolatrice des Affligés, Patronne de l’Agenais
Chaque année, le dimanche de mai précédant la Pentecôte
Le 28 mai 2017


La commune de Bon Encontre, dans le département du Lot-et-Garonne, diocèse d’Agen, tient son nom de la découverte, au XVIe siècle, d’une statue de la Vierge Marie. Dans ce village, à cinq kilomètres d’Agen, un jeune berger, Jacmes Frassinet, découvrit dans un fourré la précieuse statue : « Un jour, dit le Père Vincent de Rouen, le premier historien de Bon Encontre, cité par le R. Père Drochon, l’enfant remarqua l’un des taureaux assidu près d’un fourré. Il le suit. Ô surprise ! il aperçoit dans l’épaisseur du buisson une petite statue de la Vierge tenant sont divin Enfant entre ses bras, devant laquelle cet animal, ayant la tête penchée contre la terre, semblait rendre les hommages dont il était capable à la Mère de Dieu. Le jeune garçon, sans craindre la pointe des épines qui lui couvraient une si belle rose, jette les mains où il avait déjà le cœur et le désir, et prend la sainte image avec une joie tout extraordinaire ». Ravi, l’enfant porta la statue à sa mère qui s’écria : « Eh ! Dieu nous donne bon-encontre ! ».
La précieuse statue, de 33 centimètres environ, placée par la pieuse mère dans un bahut, se retrouva le lendemain à l’endroit même où le jeune pâtre l’avait trouvée. Transportée à nouveau, elle revint plusieurs fois là où elle se trouvait initialement, de sorte que le curé et les villageois comprirent que la sainte Vierge désirait être honorée spécialement en ce lieu. Une croix y fut donc plantée, en laquelle on installa la statue de la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus. L’oratoire de 1551 fut remplacé par une chapelle construite pour abriter Notre-Dame de Bon-Encontre, auprès de qui les fidèles et pèlerins commencèrent à affluer.
Le petit sanctuaire devint même un lieu de refuge, face à la peste qui dévasta la région d’Agen entre 1530 et 1533, puis des attaques des huguenots.
Les grâces et miracles obtenus en ce haut-lieu marial continuèrent. Ces miracles sont retracés dans le Livre des miracles qui contient 177 attestations pour la seule période allant de 1583 à 1695. D’autres miracles eurent lieu, non consignés, mais, un certain nombre de récits de miracles ont été publiés dans « Les Gloires de Notre-Dame de Bon-Encontre… », et « Histoire de Notre-Dame de Bon-Encontre d’après les documents authentiques… » de Cl.-Mayet.
Jusqu’à la révolution française, le pèlerinage fut desservi par les religieux de la Fraternité séculière du Tiers-Ordre de Saint-François dont le couvent de Bon-Encontre avait été fondé par Marguerite de Valois.
Le petit sanctuaire dut, après la révolution, être rebâti, sous l’impulsion du Père Convers, qui dit alors à l’évêque : « ce n’est pas une restauration qu’il faut, mais une grande et magnifique église : il faut avoir confiance en Marie ». De fait, les dons affluèrent et une magnifique église fut construite. Elle fut élevée en 1876 au rang de basilique mineure par le pape Pie IX, en même temps que Notre-Dame de Bon-Encontre était couronnée.
Une fête spéciale en l’honneur de Notre-Dame de Bon-Encontre a été instituée en 1882 par le pape Léon XIII.
Le sanctuaire est fréquenté toute l’année, et notamment en mai et septembre. Les pèlerinages ont lieu chaque année, au mois de mai, mois de Marie, le dimanche de mai précédant la Pentecôte.
Les pèlerins qui viennent en ce lieu privilégié peuvent apercevoir de loin, comme un phare de lumière sur le plateau qui domine toute la vallée de la Garonne, une grande statue de Notre-Dame de Bon-Encontre, de 16,50 mètres de haut, sentinelle protectrice pour toute l’agglomération agenaise, mère accueillante pour tous ses enfants.
Ainsi, depuis plus de 500 ans, la dévotion à Notre-Dame de Bon-Encontre se perpétue. Le Père Hennessy et l’équipe d’animation pastorale, encouragés par l’évêque d’Agen, désirent rendre à Notre-Dame de Bon-Encontre sa vraie place dans le cœur des agenais.

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Pierre.

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