Un cardinal qui doit hausser le ton face à certaines interprétations d'un texte flou. Peut-être que pour calmer la situation, on consent à ce que le cardinal-préfet sorte de son silence pour dénoncer une interprétation, même si cette dernière semble avoir été encouragée par le pape. Le pape ne peut, ni ne veut parler, tout en laissant s'exprimer des évêques (maltais et argentins), mais comme la confusion grandit et inquiète, le cardinal Müller intervient, pour défendre un point de vue opposé. Entretemps, certains épiscopats (les évêques de la prvince de l'Alberta, certains évêques américains et les évêques polonais) ont tranché dans un sens différent.La situation est bien confuse, mais elle révèle beaucoup de fragilités. François ne peut aller plus loin dans la défense d'AL, car s'il devenait trop explicite, il glisserait dans l'hérésie (admettre les concubins non abstinents à la communion), donc il se tait, ce qui - entre nous - vaut mieux pour lui.
Ce n'est qu'un entretien (je parle du cardinal Müller), mais le titre de l'auteur joue un peu pour en faire un point de vue officiel. Comme François fuit tout ce qui est magistériel, le traitement doctrinal se fait a minima, par des entretiens et des articles de journaux. A une autre époque, l'affaire aurait été réglée à coups de notes et d'instructions.
Cela me rappelle Mao qui est obligé d'appuyer l'armée pour calmer les éléments excités de la Garde rouge. François fait un peu pareil, après avoir allumé des feux qui ont eu du mal à se propager, tout en ravivant les critiques. Une vraie situation cocasse, même s'il s'inscrit dans une perspective de désagrégation. Je trouve cette situation géniale, nonobstant la confusion qu'elle révèle !
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