Pour ce qui est de la célébration de la messe dans des circonstances extraordinaires, on peut se reporter aux instructions données en 1797 (période où le culte n'est certes plus tout à fait clandestin) par l'abbé du Bourg, vicaire général de l'archevêque de Toulouse chargé du gouvernement du diocèse en son absence : la messe peut être célébrée dans tout lieu "convenable et décent" ; il est permis de célébrer la messe sans porter la soutane, mais non sans les ornements prescrits ; les objets du culte doivent avoir été consacrés par les supérieurs compétents ; les calices en verre ou en étain sont tolérés, mais il est obligatoire de disposer, sur l'autel, d'un crucifix en relief ; en cas d'absence de servants, il est possible aux femmes de répondre au prêtre, mais elles doivent le faire à quelque distance de l'autel ; la messe sans assistants est interdite ; il est possible de célébrer de minuit à une heure de l'après-midi inclusivement (Jean-Claude Meyer, La vie religieuse en Haute-Garonne sous la Révolution (1789-1801), Association des publications de l’université de Toulouse-Le Mirail, Toulouse, 1982, p. 438).
Peregrinus
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