cela ne revient-il pas à dire que tel sacrement est invalide, à moins que l'ordinaire ne le déclare valide ? Autrement dit la validité d'un sacrement qui dépend normalement de conditions objectives (matière, forme, intention du ministre idoine, idonéité qui fait a priori défaut ici pour le ministre non-baptisé ) n'est-elle pas tout à coup conditionnée par le seul arbitraire de l'autorité ?
On pourrait dire certes que même un non-baptisé est ministre possible et idoine du baptême, mais il l'est quoi qu'il arrive (licitement seulement s'il n'y a pas de ministre baptisé mais c'est un autre problème), il n'a pas besoin d'une sanction de l'ordinaire pour être validement ministre de ce sacrement.
Voilà donc ce qui me chiffonne, le fait que l'ordinaire puisse à son gré changer la nature de l'un des éléments constitutifs d'un sacrement, dispenser de son absence, ici la nécessité d'avoir deux ministres baptisés, et qu'au fond cela ne dépend que de la loi ecclésiastique et non de la loi divine, là où je pensais que les éléments constitutifs d'un sacrement relevaient seulement de la seconde.
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