La "liberté de conscience" au sens du Syllabus est celle de changer de culte à volonté voire de changer la religion. Les Papes s'opposaient alors aux libertins, dont le mouvement remonte au moins au XVIIème siècle.
La "liberté de conscience" au sens de la déclaration universelle de 1948 est celle du citoyen libre qui est capable "en" conscience de poser des actes responsables. C'est on ne peut plus thomiste. Ce principe juridique s'oppose au totalitarismes qui transformèrent le sujet de la loi commune en jouet de la puissance publique.
L'enseignement de Vatican II se situe manifestement dans ce contexte post-moderne et non pas dans les combats, certes légitimes, du bienheureux Pie IX.
Les débats de ce forum buttent souvent sur cette homonymie: un même mot pour définir deux réalités disjointes.
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