Je compatis à ce que vous avez subi. J’ai rencontré une fois à Bruxelles cet abbé P. et il m’avait fait plutôt mauvaise impression. Celle d’une personne malsaine. Déjà simplement physiquement, il suscitait une espèce de malaise.

Il est clair que la FSSPX n’a pas été à la hauteur dans cette affaire. La seule excuse que l’on peut leur trouver c’est que la prise de conscience du caractère pathologique de ces perversités ne s’est faite que progressivement dans l’Eglise et la société. L’idéologie libertaire des années 60 qui tenait un discours ambigu sur la pédophilie n’a rien arrangé.

De nombreux supérieurs et évêques ont longtemps cru que ces pervers pouvaient s'amender, que leurs promesses de changement avaient une valeur et qu’au nom de la miséricorde et de la puissance de la grâce, on pouvait leur donner une seconde, voire une troisième chance. Je sais qu'avec le recul du temps et la prise de conscience de la société, ces faiblesses de la hiérarchie semblent criminelles, mais ne faisons pas d’anachronisme.

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