que l'on nous sert presque partout, tous les dimanches et jours de fête depuis 50 ans, et que l'on essaie de rendre buvable par tous moyens : en arrachant les ceps les plus vénérables, en saturant sa terre d'engrais importés, en modifiant l'assemblage, en faisant des coupages (appelés "réforme de la réforme") ou en la chaptalisant d'homélies douceureuses et de cantiques à la guimauve pour remonter son degré (de ferveur), mais le tout pour obtenir au final un breuvage qui n'a de vin plus que le nom, qui a cessé de "réjouir le cœur de l'homme" et d'enthousiasmer l'âme du fidèle...

Cette piquette, c'est le produit de vignerons orgueilleux et sans talent, plus préoccupés de marketing et de rentabilité à court terme (la fameuse "pastorale" qui veut plaire à tous et ne pas déplaire à nos "frères séparés") que de suivre les voies immuables de la Providence données à l'Eglise pour produire des crus exceptionnels ou tout au moins qui ne tournent pas au vinaigre aussitôt mis en bouteilles...

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