L'acceptation de l'avortement est un marqueur de la modernité.
Militer contre l'avortement est une objection à l'ensemble de l'endoctrinement subi depuis des années dans tous les médias. C'est l'équivalent d'un doigt d'honneur à l'ensemble de la bienséance politique. C'est mettre ses valeurs à soi au dessus de celles des autres, dans leur catégorie mentale, c'est de l'intégrisme.
Mais surtout, condamner l'avortement, c'est affirmer que les avorteurs sont des criminels, que la société est complice. C'est dénigrer toute une frange de la population pour implicitement la qualifier de monstre infanticide. La violence de cette position est proportionnelle à la barbarie de l'acte.
Le pire, c'est que les Jean-Paul II et benoît XVI que vous évoquez en réalité ont contribué à banaliser la condamnation de l'avortement en n'en tirant aucune conséquence pratique à la hauteur de le violence de l'acte. Si quelqu'un est en train de vous tuer et qu'un témoin se contente de dire "oh que c'est pas bien" et s'en va...Je caricature mais la réalité n'est pas très éloignée.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !