Depuis le concile de Trente, l'Église, inquiète de préserver la sainteté du lien conjugal et garantir le salut, considère (décret Tametsi, 1563) que seuls sont valides les mariages contractés devant le curé ou l'évêque du lieu, ou un prêtre délégué par eux, et au moins deux témoins. Tout mariage qui n'était pas contracté devant les témoins précités s'appelait autrefois mariage clandestin. La clandestinité (clam : secrètement) est l'absence de cette condition requise pour la validité du mariage (ajoutons que le décret prévoyait que le prêtre qui célébrerait un mariage sans permission serait suspens a divinis).
Il n'y a donc aucune fixation mais le souci de respecter la loi de l'Église pour contracter validement le mariage catholique. Selon le droit actuel de l'Église, si l'on ne se marie pas devant un assistant compétent selon le droit, le mariage est invalide (c. 1108). À moins de « grave inconvénient » (c. 1116) : danger de mort ou situation durant un mois.
Les catholiques traditionnels ne sont pas du fait de leur traditionalisme en danger de mort. Écartons ce cas. Sont-ils dans une situation grave qui les obligerait à s'abstenir de recourir à un prêtre autorisé ? C'est ce qui n'a pas été prouvé jusqu'à présent.
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