Lu sur aleteia les 6 méthodes pour cultiver l’humilité: PRIEZ POUR DEMANDER LA VERTU DE L’HUMILITÉ, ACCEPTER LES HUMILIATIONS, OBÉIR À L’AUTORITÉ, SE MÉFIER DE SOI, RECONNAÎTRE QUE NOUS NE SOMMES RIEN, ESTIMER LES AUTRES SUPÉRIEURS À VOUS-MÊMES.
Mes commentaires:
1) PRIEZ POUR DEMANDER LA VERTU DE L’HUMILITÉ
Rien de spéciale, la prière est le moyen pour obtenir tout bien de Dieu pas seulement l'humilité
2) ACCEPTER LES HUMILIATIONS
Celui qui accepte les humiliation est déjà humble, cette condition est une caractéristique de celui est déjà humble et non un moyen pour le devenir, en d'autre terme il aurait dû donner des conseils pour être capable d'accepter les humiliations pour ceux qui en sont incapable et dans quel esprit on doit le faire, car il ne suffit pas d'accepter n'importe comment les humiliations pour être humble encore moins pour le devenir.
3) OBÉIR À L’AUTORITÉ: même remarque qu'au 2)
4) SE MÉFIER DE SOI: même remarque qu'au 2)
5) RECONNAÎTRE QUE NOUS NE SOMMES RIEN: même remarque qu'au 2)
6) ESTIMER LES AUTRES SUPÉRIEURS À VOUS-MÊMES: même remarque qu'au 2) et le sens de cette phrase doit être bien expliqué, il ne s'agit ici d'estimer de façon absolue son infériorité par rapport à autrui st Thomas d'Aquin l'a très bien expliqué. Dommage sur ce site ils ont été incapable d'éclairé leur lecteurs là dessus.
Bref comme d'accoutumer je n'ai encore vu rien de bon sortir de ce site.

Maintenant quand je lis les 7 degré d'humilité de st Anselme:

le premier consiste à savoir que l’on est méprisable, le second à en gémir, le troisième à l’avouer, le quatrième à le persuader et à vouloir qu’on le croie, le cinquième à supporter patiemment qu’on le dise, le sixième à souffrir qu’on soit traité avec mépris, le septième à l’aimer

Le commentaire de St Thomas sur ces degrés;
Tous les degrés que saint Anselme distingue reviennent au sentiment, à la manifestation et à l’amour de sa propre abjection. En effet, le premier degré appartient à la connaissance qu’on a de ses propres défauts. Mais parce qu’on serait blâmable d’aimer ses propres imperfections, ce sentiment est exclu par le second degré. Le troisième et le quatrième se rapportent à la manifestation de ses imperfections, de manière qu’on n’exprime pas seulement les défauts que l’on a, mais que l’on persuade encore aux autres qu’ils sont réels. Les trois autres degrés appartiennent à l’appétit qui ne cherche pas à exceller, mais qui souffre avec une grande égalité d’âme à être abaissé extérieurement, soit par des paroles, soit par des actions

Mon commentaire:
je n'ai pas de difficulté à concevoir comme juste les 2 premiers degrés.
Mais le 3eme degré("avouer qu'on est méprisable") je peux le faire à mon confesseur, mais pas à une personne lambda
le 4eme ("le persuader et à vouloir qu’on le croie") là c'est vraiment plus difficile à avaler, vouloir que tout le monde sache que je suis méprisable? ça me dépasse..
le 5eme "supporter patiemment qu’on le dise" je conçois qu'on doit supporter patiemment tout outrage en générale. Mais je suis faible pour supporter patiemment être méprisé par les gens
le 6eme "souffrir qu’on soit traité avec mépris" c'est une évidence, il y a quelqu'un qui ne souffre pas quand il est méprisé?
le 7eme "à l’aimer" Oui! ça c'est la vrais perfection! aimer souffrir du mépris qu'on reçoit? oui ça c'est vraiment la vraie perfection, et j'en suis encore loin.

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