Ce front anti-eurasiatique a été renforcé par celui de la lutte contre le blanchiment financier. L'IOR était une sorte de trou noir du fait du principe d'indépendance souveraine du Saint-Siège sur toute autre juridiction que lui-même.
Sur le plan magistériel, le Pape disait un peu trop à chacun ses quatre vérités: le prophète devait donc être exécuté. (C'est d'un banal: Notre Seigneur ne parlait que de ça!)
L'autre front, intérieur, était celui du dysfonctionnement latent du Siège Apostolique. Les révélations du majordome ont été le coup de grâce du secret papal. Le Saint-Père ne pouvait plus faire confiance à personne.
Mais plus que tout, Benoît XVI, privé de soutien efficace et pratiquement isolé, n'eut pas assez de force physique et de volonté pour continuer en renversant la table et en choisissant le martyre.
Échec et mat!
Et il devint le prisonnier volontaire de son successeur... Mais sa renonciation a peut-être retardé une grande persécution jusqu'au cœur de la Chrétienté: qui sait?
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