Intéressant. Ce texte s'adresse surtout aux fidèles de la FSSPX.(Je veux dire, il est assez difficile à comprendre si vous n'êtes pas déjà dans la "mentalité" de la Fraternité saint Pie-X).
Lien:
Il est temps de se lever
Début du texte:
Nous publions volontiers une lettre d’un de nos lecteurs de France qui n’est pas un «commentaire officiel», selon ses propres mots. Mgr Lefebvre ne disait-il pas que même un simple enfant avec son catéchisme pourrait répondre à son évêque en ce qui concerne sa foi? Aujourd’hui on voudrait que tout soit compliqué, et que personne ne puisse comprendre sans l’aide d’un «commentaire officiel». Tout est trop compliqué pour que l’on puisse comprendre, dit-on.
Nous pensons au contraire que les gens de bonne volonté ne voient que trop ce qui se passe et qu’on ne peut leur faire avaler un chameau. Aux moments de décisions importantes qu’il devait prendre, Mgr Lefebvre n’a pas hésité à prendre conseil auprès des fidèles.
Canada Fidèle
Commentaires d’un simple fidèle à propos de la lettre des doyens :
Il est temps de se lever
Le dimanche 14 mai 2017, à saint Nicolas du Chardonnet, M. l’abbé Bouchacourt (supérieur du district de France de la Fraternité saint Pie X) est venu annoncer aux fidèles la « déposition » de M. l’abbé de La Rocque. Ce dernier, signataire de la lettre des doyens et des communautés amies concernant les mariages dans la Fraternité saint Pie X, ayant porté ce document à la connaissance de ses fidèles, était parti la veille, se conformant ainsi aux ordres de son supérieur de district
Durant la messe de 10 heures et demie, au moment où M. l’abbé Bouchacourt, en chaire, a commencé son annonce, de nombreux fidèles se sont levé et ont quitté l’église – momentanément – en signe de protestation. Ce mouvement s’est effectué dans le calme et la dignité. Il convient de souligner également qu’il ne fut pas le fait de quelques isolés : ce sont peut-être deux-cent personnes, (difficile de se rendre compte) de l’assistance qui ont suivi cette initiative.
Cependant, cette protestation publique a choqué une autre partie des fidèles. Cette réaction est compréhensible : d’une part, à cause d’une certaine ignorance, chez de nombreux fidèles de la Fraternité, du véritable déroulement des faits, ainsi que de ce qui se joue en ce moment au sein de la Fraternité. D’autre part, il est en soi légitime que les fidèles écoutent et en général acquiescent à la vision des choses présentée par le supérieur de district, en l’occurrence M. l’abbé Bouchacourt. Mais il nous semble également intéressant qu’ils sachent écouter, en ces temps troublés, d’autres points de vue que celui de l’autorité, afin de se faire eux-mêmes un avis.
Depuis les événements dont il est question, de très nombreux textes sont parus sur Internet, presque tous pour défendre la position de l’abbé Bouchacourt, affirmer que l’action des doyens était bien subversive et donc condamnable, et enfin s’indigner de la réaction des fidèles, désormais traités par certains d’ « anarcho-traditionalistes »[1].
Aussi, simple fidèle de la Fraternité, je propose ici de remettre paisiblement les choses à leur place, en analysant la légitimité ou non de l’action qui a eu lieu ce dimanche. Au-delà, c’est la légitimité de la lettre des doyens, de la réaction de ces prêtres, qui est en cause. Et, finalement, la question est de savoir si l’état actuel des événements justifie une prise de position des fidèles, et un mouvement général de leur part.
Certains reprocheront peut-être à un simple fidèle de prendre la parole. C’est justement l’un des sujets de cet article. Je leur demanderai surtout de faire moins attention à celui qui parle, qu’à ce qui est dit. Comme le dit l’Evangile : « venez et voyez ». Amis lecteurs, lisez et jugez.
I-La lettre des doyens était-elle nécessaire ?
1-Le fond du problème : la lettre de Rome, la réaction de la Fraternité
2-Les conséquences : le trouble, la confusion, le danger
3-Les problèmes du « commentaire autorisé » du 11 avril
II-La réaction des supérieurs était-elle justifiée ?
1-Le fond était-il condamnable ?
2-La forme était-elle condamnable ?
3-Est-il exact que la condamnation ne portait que sur la forme ?
4-Que penser du document présenté par Menzingen concernant les mariages ?
III-Une fois l’acte posé, et les sanctions tombées, que devons-nous faire ?
1-Le nécessaire rétablissement de la vérité
2-Le danger réel qui menace la Fraternité
3-Une réaction publique des fidèles est-elle : légitime ? Nécessaire ?