Et proclamaient la vérité dans la charité, cela éviterait peut être à certains homosexuels de tomber dans la dépression, les consommations excessives... J'ai bien connu ce milieu et l'exubérance cache bien souvent une profonde souffrance.
La véritable miséricorde n'est pas de laisser les gens dans des situations sources de leur malheur.
J'ai trouvé bien plus d'accueil et de respect dans l'Eglise qu'auprès de soit disant "tolérant"
Je voudrais témoigner de l’accueil qui m’a été fait dans l’Eglise avec cette réflexion que j'ai eu il y a quelques années déjà. Avant ma conversion, lorsque je parlais de mon homosexualité, j’étais content lorsque mes interlocuteurs n’y trouvaient rien à redire, ou m’encourageaient dans cette voie (avec un désir sincère de m’aider, j’en suis convaincu), mais je n’étais pas entièrement satisfait, la satisfaction passagère d’avoir l’illusion d’être « accepté » s’en allait bien vite, et je me retrouvais à nouveau seul, avec ce grand désir d’être reconnu et aimé. Ces personnes avaient beau m’accepter comme ça, ça ne suffisait pas. Parce-que quelque chose en moi n’acceptait pas la vie que je menais. Il fallait toujours plus, toujours plus de preuves de l’acceptation et de la reconnaissance des autres. Aujourd’hui, je sais que cela était dû à l’impossibilité de la vie que je menais, à me satisfaire.
Cette acceptation, je l’ai trouvé à l’Eglise. Jamais, je n’avais été accueilli avec autant de gentillesse et de compassion. C’est par « la charité dans la vérité » dont témoignaient ces personnes, que j’ai enfin trouvé la véritable compassion, qui ne consiste pas à dire à quelqu’un « fais ce que tu veux, tant que tu ne fais de mal à personne, c’est pas grave » mais de s’intéresser en vérité à la véritable dignité de la personne. Ne plus être réduit à l’homosexualité, mais avoir été regardé comme une personne à part entière, dont la dignité dépasse cette étiquette d’homosexuel, m’a libéré.
C’est dans l’Eglise que j’ai trouvé la liberté, parce-que c’est l’Eglise, par son enseignement, qui m’a fait comprendre que mon mal être, et ma recherche effrénée de reconnaissance étaient simplement dus au fait que je n’étais pas libre, mais enchainé par mes pulsions et mes désirs impossibles.
Chaque personne a ses difficultés qui lui sont propres. Est-ce que le chemin est plus facile pour une personne célibataire ? Une personne mariée ? Je ne le crois pas, nous avons tous nos difficultés et nos impossibilités et je ne crois pas qu’il est bon de créer une hiérarchie dans tout cela, mais qu’au contraire, lorsque le Seigneur permet une difficulté, je crois qu’Il nous donne toujours une grâce particulière pour pouvoir faire de cette difficulté une force.
Je n'approuve pas du tout les paroles du Cardinal...
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !