Les moralistes enseignent que les clercs astreints à la récitation de l'Office Divin ne peuvent pas (sous peine de faute grave) se contenter de lire leur bréviaire, ils doivent au moins en murmurer le texte ; les lèvres doivent esquisser la prononciation des mots parce que l'Office Divin est une prière vocale. La seule exception à cette règle serait le privilège accordé aux Frères Mineurs par Léon X, à supposer qu'il n'ait pas été abrogé ultérieurement, qui les autorisait à simplement lire leur bréviaire pour gagner du temps.
Qu'en est-il lors du chant ou de la récitation en commun de l'Office Divin ? Habituellement deux choeurs alternent les versets des psaumes. Que doivent faire les clercs dont ce n'est pas le tour de chanter : doivent-ils articuler des lèvres le texte sacré, l'écouter en se fixant sur le sens, ou peuvent-ils s'en détacher et se livrer à une pieuse méditation qui ne serait qu'indirectement reliée au texte ?
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