1) A ma connaissance, on n'a aucune raison de jeûner en ce jour de solennité.
2) Lorsque j'ai fait mes études de théologie (et ce n'était pas dans un contexte libéral ou moderniste), il y a près de 40 ans, il était expressément dit que si, dans le cas où on ne le ferait pas la viande serait perdue, on avait le droit de manger de la viande les jours d'abstinence.
(de même : si on est trop pauvre pour acheter du poisson ou autre)


Je suis partisan du jeûne, y compris du jeûne "volontaire", notamment au pain et à l'eau, mais il faut aussi tenir compte des prescriptions du Code de 1983 qui a considérablement assoupli les règles.
Et puis tenir compte aussi des règles générales de l'épikie pour l'application intelligente des lois : entre l'application rigoriste stupide des lois et la non-observation des lois, il y a une juste milieu qui est l'obéissance intelligente à la loi en s'inspirant de la volonté du législateur.

Un simple prêtre.

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