Je partage tout à fait votre vision
Ils savent pertinemment ce qu'ils font, sont jugés responsables de leurs actes, et néanmoins sont atteints d'un mal incurable touchant leur personnalité pathologique
mais me heurte toujours à la contradiction que vous soulignez par votre "néanmoins" : si le mal incurable les pousse à faire le mal, sont-ils dans ce cas libres de l'éviter ? La logique pousserait à répondre que non, quand la conviction profonde (et la justice) les considèrent au contraire responsables.
Le vice est-il dans le droit ? Dans la connaissance psychologique de ces personnalités ?
En ce qui concerne Bodein, il montrait une intelligence et une mémoire diaboliques dans la connaissance de son dossier. Que son premier procès ait duré trois mois (à cause de la présence de co-assurés dans l'une des affaires) a sans doute été un cauchemar pour les parents des victimes, mais une bénédiction pour l'établissement de la justice : sur une durée beaucoup plus courte je suis certaine que des doutes auraient pu subsister dans l'esprit de certains jurés.
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