il y a le quotidien de la Pentecôte, qui passe à mon avis, à juste titre, je suis d'accord avec Stéphane, par la messe en langue vernaculaire, qui n'interdit pas de respecter l'autre forme.
D'autant qu'on ne force pas l'anachronisme en disant que le latin était la langue de l'occupant.
La civilisation chrétienne est une ruse de l'Histoire et un cadeau de la Providence.
Les deux messes, quoiqu'étant réputées être les deux formes d'un même rite, ne sont pas sans vivre des dimensions radicalement différentes. La messe en latin est "la messe du silence" (abbé de Tanouarn), la messe du Mystère consentie par une religion exotérique, la messe du sacrifice soufferte par une religion qui est imparfaitement sortie du sacré -et donc de la violence, dirait René Girard-. La messe en langue vernaculaire ne méconnaît pas la dimension propitiatoire de l'Eucharistie, mais la vit davantage comme un sacrifice de louange.
Ces deux héritages coexistent, mais s'enrichissent rarement l'un l'autre. Manque de volonté des communautés respectives qui en vivent? Sans doute, mais aussi, difficile coexistence de l'enfant prodigue pour qui on tue le veau gras et de l'austère fils aîné dont on a changé la religion, bien que tout ce qui est à son Père soit et demeure à lui! Nous faisons Eglise (pour employer un langage contemporain qui n'est pas nécessairement du meilleur goût) comme les habitants d'une maison de rapport.
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