Devant un énoncé du magistère pontifical, je dois d'abord a priori donner mon assentiment probable. Trop souvent on voit fleurir à chaque texte du Saint Siège des "analyses critiques" qui font immédiatement le recensement de tous les points jugés douteux. "Chercher la faille" n'est pas l'attitude à avoir a priori. L'assentiment probable est d'abord requis.
Si cet énoncé me pose un problème, (je ne suis pas non plus dénué de toute intelligence et suis à même d'appliquer certains principes comme le principe de non contradiction), je dois d'abord chercher à savoir si ce n'est pas moi qui me trompe ou qui interprète mal. Si un document "magistériel" m'annonçait texto "NSJC n'est pas Dieu", l'affaire serait claire. Mais pour un document aussi touffu qu'AL, c'est une autre paire de manche (c'est pour ça que j'apprécie l'analyse de Johanis qui fait preuve d'une véritable réflexion et non d'un rejet primaire).
Je peux également chercher à évaluer le degré d'autorité magistérielle attaché au document.
Ensuite je consulte d'autres avis éclairés ou autorisés.
Enfin je demande à l'autorité légitime les clarifications qui me manquent.
Mais je n'accuse pas l'autorité légitime d'hérésie. Surtout pas "a priori", à peine lu. Ni a posteriori d'ailleurs.
Cordialement
Meneau
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