le divorcé remarié a normalement choisi de se remarier et choisit de rester avec son "partenaire". En outre, puisque l'on parle du cas où il y a accompagnement par un prêtre, ce dernier a le devoir de les informer. Tous vos critères sont donc remplis.
Finalement, on peut imaginer un divorcé-remarié qui communie parce qu'il ne se doute pas que ce n'est pas bien (et l'absence totale de respect des Saintes Espèces dans la plupart des messes "ordinaires" n'aide pas à s'approcher de la Sainte Table avec tremblement).
En revanche, s'il entreprend de s'adresser à un prêtre, c'est qu'il se doute que quelque chose cloche et le prêtre va devoir préciser la doctrine catholique. Or celle-ci quelle est-elle ?
- vous êtes marié devant Dieu avec une autre personne
- si votre premier mariage est valide, vous êtes donc en situation d'adultère et ne pouvez communier à moins de vous astreindre à une véritable continence
- Si vous pensez qu'il ne l'est pas, entamez une démarche de déclaration de nullité, épousez votre nouvelle femme et venez communier
Dans ce cas, plus possible de plaider l'ignorance.
Celui qui prend une autre femme est adultère ! Notre-Seigneur n'a-t-il pas été assez clair ? Et qui communie indignement communie à sa propre condamnation !
En appliquant le même raisonnement à d'autres situations, on pourrait plaider que le bien familial autorise un avorteur de continuer à pratiquer des avortements. Celui qui mène une double vie pourra-t-il continuer à mentir pour ne pas nuire à chacune des deux familles ?
Je vous rappelle que la fin ne justifie pas les moyens. Et que celui qui n'est pas prêt à perdre son père, sa mère, son époux pour le Christ n'est pas digne du Royaume des Cieux.
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