Bonjour et bon dimanche, Justin Petipeu.

J'avoue ne pas toujours très bien comprendre certains silences timorés, aussi bien intentionnés et respectueux soient-ils.

Si, je dis bien : si, ce que comporte le spécifique d'Amoris Laetitia, ou ce qui découle du spécifique d'Amoris Laetitia, est, notamment, de la débonnaireté humanitariste, pourquoi ne pas le dire, et pourquoi ne pas donner connaissance de cet infléchissement de la miséricorde évangélique aux fidèles catholiques, pour qu'ils puissent commencer ou continuer à se positionner, en connaissance de cause, face à Amoris laetitia ?

Si l'hypothèse interprétative qui figure ci-dessus n'est pas infondée, et correspond à au moins une partie de la réalité présente au sein et autour d'Amoris laetitia, pourquoi des experts, des spécialistes, ne le disent-ils pas d'une manière explicite ?

Après tout, si l'expression que j'utilise est bien appropriée, la "débonnaireté humanitariste" n'a certes pas attendu l'élection du... prédécesseur du prédécesseur du pape Benoît XVI pour commencer à se manifester dans l'Eglise catholique, dans d'autres domaines ou sur d'autres matières, il est vrai ; alors pourquoi ne pas dire qu'A L est bel et bien une amplification de cette débonnaireté humanitariste ?

En revanche, si, depuis bien plus d'un demi-siècle, nous ne sommes pas en présence de débonnaireté humanitariste, mais, au contraire, en présence d'une actualisation clairvoyante et courageuse du respect et du souci de la foi surnaturelle, de la loi naturelle, de la liturgie et des sacrements de l'Eglise, il ne faut hésiter à le dire, à le faire savoir et à le faire comprendre aux catholiques.

Bon dimanche.

Scrutator.

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