On s'acharne sur le "ne nous soumets pas à la tentation", mais un autre passage capital est complètement caviardé : littéralement (d'après le texte grec qui fait référence), Jésus enseigne : "Remets-nous nos dettes comme nous avons remis à nos débiteurs".
Après le Notre Père, Jésus poursuit et insiste : En effet, si vous remettez leurs fautes aux humains, votre Père du ciel vous remettra aussi vos fautes.
C'est le même verbe ("aphièmi" = abandonner, laisser aller...) que pour remettre les dettes.
Luc (11, 4) parle non pas de dettes, mais carrément de péché : "Remets-nous nos péchés ; en effet, nous-mêmes nous remettons aussi à chacun de nos débiteurs".
On a traduit ce passage métaphorique par "pardonne-nous nos offenses"... Alors qu'il n'est nullement question d'offenses mais très concrètement de dettes. Pourquoi atténuer la force de la parole divine ?
Tout le monde sait ce qu'est une dette, mais une "offense"... ?
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