mais vous ne serez sans doute pas les derniers, dans 20 ou 30 ans, quand les neuf dixième des églises (déjà quasi-désertes aujourd'hui) seront soit bien conservées parce qu'intéressantes en tant que monuments, soit reconverties, soit laissées à l'abandon (voire parfois démolies) mais désacralisées dans tous ces cas à vous exclamer :
"Au moins, il y a 20 ans, nous pouvions entrer dans une église quelconque et venir nous agenouiller devant le Saint-Sacrement, en faisant abstraction de l'affreux autel face au peuple et des coloriages exposés sur les murs, nous entendions parfois sonner l'angélus à midi, même si personne ne le priait..."
Une chose est d'avoir digéré le fait que c'est l'avenir qui nous attend et que la déliquescence de l'Eglise (sous la forme de l'institution que nous avons connue jusqu'à présent dans nos pays de tradition catholique d'Europe de l'ouest) permettra au noyau résilient de repartir sur "des bases nouvelles" (terme mal choisi ici, puisque le fondement de tout est et demeure le Christ et ses enseignements contenus dans la tradition de l'Eglise, mais on se comprend).
Autre chose est de nier que cette déliquescence est un mal objectif.
Le modernisme explique beaucoup mais pas tout. Ecône et ses émules ont pu connaître une certaine stabilité des effectifs voire une croissance, mais qui n'est rien en face de la fonte de ceux des séminaires diocésains, que ce soit pendant le tremblement de terre des années 1960-1970 où la dépression qui le suit et dans laquelle nous somme toujours (il y a deux fois moins de séminaristes aujourd'hui qu'au milieu des années 1990).
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