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images/icones/marie.gif  ( 834190 )31/08 St Raymond Nonnat, confesseur par ami de la Miséricorde (2017-08-31 00:25:01) 



Supplice de Saint Raymond Nonnat,
tableau de Vicente Carducho (musée du Prado, Madrid)



St Raymond Nonnat, confesseur


INVOCATION

Ô Dieu, qui avez rendu digne d’admiration votre bienheureux serviteur Raymond, faites qu’en ce jour où nous nous recommandons si spécialement à sa puissante intercession, nous ressentions tous les effets salutaires de son pouvoir auprès de vous, et qu’après avoir sanctifié nos âmes nous recouvrions la santé, afin de pouvoir vous aimer et vous bénir éternellement. Par N.-S. J.-C. Ainsi soit-il.
Saint Raymond Nonnat, qui sauvez miraculeusement les mères qui agonisent dans les douleurs de l’enfantement, nous vous prions avec ferveur.

ORAISON


Ô Dieu, Créateur et Père de tous les hommes, mes enfants sont un talent que vous m’avez remis entre les mains; faites que je puisse un jour vous en rendre les fruits avec usure. Dieu clément, je vous en conjure, donnez-moi votre science et votre doctrine, pour les faire croître dans la sagesse; votre grâce et votre lumière, pour les conduire dans la voie du salut; votre conseil et votre prudence, pour les préserver des séductions du monde; enfin votre justice et votre sévérité, pour corriger leurs vices sans faiblesse. Père éternel, faites que devant votre tribunal je puisse dire comme votre divin Fils: Je n’ai laissé perdre aucun de ceux que vous m’avez donnés. Ainsi soit-il.

Source : saintretz.info

Une biographie de Saint Raymond Nonnat




images/icones/marie.gif  ( 834191 )Dialogue du réconfort dans les tribulations de Saint Thomas More par ami de la Miséricorde (2017-08-31 00:26:07) 
[en réponse à 834190]

XVII. DU DÉMON APPELÉ NEGOTIUM, OU TRAFIC SE MOUVANT DANS LES TÉNÈBRES

(...) Je ne dis pas ceci pour encourager les riches à amasser des richesses ; ils n'ont guère besoin d'y être encouragés. Mais je parle pour les hommes vertueux, à qui Dieu donne de la fortune et l'esprit d'en bien disposer, sans toutefois leur inspirer de distribuer sur-le-champ tous leurs biens ; au contraire, pour dès raisons sérieuses, il les invite à en garder quelque portion. Qu'ils ne désespèrent pas de la faveur de Dieu s'ils ne se dépouillent pas de leurs biens, Dieu le recommande, il ne l'a pas ordonné, il ne les oblige à le faire par aucun commandement.

Voyez Zachée qui grimpa dans un arbre, tant il désirait voir Notre-Seigneur : le Christ l'appela à haute voix et lui dit : « Zachée, descends vite, car il me faut aujourd'hui m'arrêter dans ta maison » (Lc., 19, sqq). Il se réjouit et fut touché d'une grâce spéciale. La foule murmura parce que le Christ parlait familièrement à cet homme, les gens étaient choqués de son offre de se rendre chez lui, car Zachée était le chef des publicains, qui étaient collecteurs d'impôts pour le compte de l'empereur, et qui avaient la réputation d'être malhonnêtes ; or, Zachée n'était pas seulement le chef de la compagnie ; il était aussi très riche ; et, à cause de cela, les gens le considéraient comme un pécheur, comme un homme très méchant. Mais Zachée eut tôt fait de leur prouver combien cette opinion qu'ils se faisaient de lui était téméraire et sans fondement. La foule ne pouvait pas voir le fond de son âme, elle ne pouvait voir le changement opéré en lui par ces mots que Notre-Seigneur lui adressa. Quel qu'il ait été auparavant, à ce moment, il devint bon. Il se dépêcha de descendre de son arbre et accueillit le Christ joyeusement en disant : « Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres et, si j'ai fait tort à quelqu'un, je lui rendrai le quadruple. »

VINCENT : C'était fort bien dit, pourtant je me demande pourquoi Zachée employa ces mots dans cet ordre là. Il me semble qu'il aurait pu parler de restitution avant de parler de charité. Car la restitution est, vous le savez, un devoir, alors qu'on est libre de faire la charité ou de ne la point faire. Je m'étonne qu'il n'ait pas parlé d'abord de restituer à ceux qu'il avait lésés et ensuite de faire la charité avec ce qui lui restait, car cela seul était sa propriété.

ANTOINE : Votre remarque se justifie s'il s'agit d'un homme qui ne peut faire les deux. Mais celui qui le peut, n'est nullement obligé de laisser sans le secourir le pauvre qui l'appelle et de se mettre d'abord à la recherche de ses créanciers. Il est toujours bon de faire quelque bien tout de suite, quand nous y pensons ; la grâce ainsi fructifiera bien mieux en nous.

Voilà ce que j'aurais dit si l'homme avait donné la moitié de ses biens avant de parler de restitution. Mais Zachée a peut-être restitué d'abord ; peut-être n'est-ce qu'en paroles qu'il plaça la charité en premier, et encore mentionne-t-il les deux dans la même phrase. Mais dites-vous bien, mon cher neveu, que l'Esprit-Saint a guidé la langue de Zachée quand il prononça ces paroles si bien que la sentence du Sage se vérifie une fois de plus : « C'est à Dieu qu'il appartient de diriger la langue des mortels » (Pr., 20, 24). En effet, quand Zachée a dit premièrement qu'il donnerait la moitié de ses biens aux pauvres et puis que, non seulement il dédommagerait tous ceux qu'il avait lésés, mais qu'en plus, il leur donnerait trois fois autant, il a bien montré que les soupçons de la foule n'étaient pas fondés. Les gens le considéraient comme si mauvais qu'ils croyaient tous ses biens mal acquis parce qu'il s'était enrichi dans une profession où s'exerçait couramment la malhonnêteté. (...)

Source : livres-mystiques.com

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde