(épisode précédent)

Allez, je l’avoue, je me suis planté. Rien n’est allé comme je le voulais. J’ai raté mon train.

Cela ne vous est jamais arrivé ? Vraiment ? Ben, moi : si. Hier.

Pour une fois, le train n’était pas en avance. Il est parti une minute en avance. La minute de de trop. Ou de moins.

Alors, je n’ai pas pu me rendre là où je devais, laissant libre cours au pétitionnaire du jour. Pas grave. Mon Maître s’est montré rassurant. Il faut laisser un peu de temps au temps.

Dans le taxi qui me ramenait à Paris, je fulminais. Il fallait bien que je prenne des mesures. Après tout, j’étais en mission, et donc payé. Il était des opérations que je pouvais mener à distance. L’avantage du 3w. Faute de pouvoir intimider notre Provinvial, je m’en suis pris à elle. La gloseuse, comme l’on appelle de par chez moi. Ah ! ça, pour gloser, elle glose, la grand’mère. Mais elle nous ennuie. Elle nous endort. Elle nous chlorodifforme, même, avec sa tisane catholique.

J’avoue, j’ai opté pour la simplicité. J’ai considéré cela comme une urgence, pour montrer au boss que je ne me reposais pas sur mes (finalement) vieux lauriers.

Je me suis dit « Lawrence, faut que tu donnes dans le symbole » : quel serait son quota ?
Trois ? Ce serait moche. Douze ? Ce serait trop ! Dix ? Trop aussi. Non ! Il fallait trouver un chiffre intermédiaire.

« Sept ! »

Oui, sept. Ce serait bien. Ce SERA bien. Ni trop ni pas assez.

Demain, il ne faut pas que je rate mon train. J’ai d’autres projets sur le feu, plus excitants que cette pauvre mission.

Mieux vaut en rire qu’en pleurer de Lawrence Wargrave. Chapitre 4

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