Bonjour Chicoutimi,
Les propos de Leonardo BOFF m'inspirent ce qui suit.
Je crois vraiment qu'il devient urgent de rappeler "aux uns et aux autres" que l'on peut très bien être un catholique conservateur ou traditionnel par fidélité, respectueuse de ce qui est situé en amont et en surplomb, par rapport à nous, et non par peur des autres, de l'avenir, de l'extérieur, de l'inconnu, du changement, du mouvement, etc.
Oui, on peut très bien être un catholique conservateur ou traditionnel, dans la confiance et dans la fidélité, et non dans l'angoisse ou dans la nostalgie.
Oui, la conservation et la propagation des repères, notamment dogmatiques et liturgiques, qui contribuent à une certaine forme de "solidarité surnaturelle et théologale", dans le domaine de la foi, entre les générations de catholiques, peuvent très bien être vécus dans la confiance et dans la fidélité, ne découlent pas d'une disproportion, et ne relèvent pas d'une pathologie.
En outre, je me demande "parfois" si ce n'est pas le fait que l'on puisse être un catholique à la fois conservateur, ou traditionnel, et vraiment serein, qui fait le plus enrager les catholiques néo-modernistes ou néo-progressistes.
Enfin, je ne sais pas comment les autres catholiques le ressentent, mais je le ressens depuis longtemps de cette manière : le néo-modernisme, le néo-progressissme, me font souvent de la peine, et même parfois beaucoup de peine, mais ne m'ont presque jamais fait peur.
Il est vrai qu'une fois que l'on a compris sur quels fondements philosophiques et théologiques, mais aussi relationnels et sentimentaux, ces courants de pensée et d'action reposent, il est encore moins difficile d'être à la fois conservateur, ou traditionnel, et vraiment serein...
Bonne journée.
Scrutator.
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